Robert Paret Jr. et ProFin s’engagent à construire la richesse à travers le financement innovant des PME

En Haïti, ProFin se positionne comme un acteur clé de l’écosystème économique en misant sur l’innovation financière au service du développement. Sous la direction de Robert Paret Jr., l’entreprise se définit comme un groupe de sociétés engagé à créer et à répandre la richesse en Haïti et dans la région caribéenne. À travers une offre variée de produits et services, ProFin accompagne aussi bien des particuliers que des entreprises et des organisations à but non lucratif dans la préservation et la croissance de leur capital réel. Selon Robert Paret Jr., ProFin agit comme une véritable banque d’investissement, grâce à des solutions novatrices pour faciliter le financement des petites et moyennes entreprises (PME), un secteur vital mais souvent négligé dans les circuits financiers traditionnels haïtiens.
Selon M. Paret, traditionnellement, le financement des entreprises repose sur un modèle bancaire bien établi, tant à l’échelle mondiale qu’en Haïti. Dans ce schéma classique, les ménages déposent leur épargne dans les banques, lesquelles utilisent ces fonds pour accorder des prêts ou réaliser des placements. Lorsqu’une entreprise a besoin de financement, elle se tourne vers une banque qui, après avoir analysé ses états financiers et évalué la viabilité de son projet, décide ou non d’apporter les fonds nécessaires pour couvrir ses passifs ou financer de nouveaux actifs. Toutefois, ce modèle montre ses limites dans un environnement comme celui d’Haïti, où l’accès au crédit est souvent restreint, notamment pour les PME. Dans ce contexte, d’autres formes de financement plus innovantes, comme le marché des capitaux, représentent une opportunité majeure. Leur mise en œuvre nécessitera cependant des institutions solides et une confiance accrue entre les différents acteurs économiques.
Investir directement dans les entreprises à travers un marché des capitaux structuré pourrait générer des bénéfices significatifs tant pour les particuliers que pour les entreprises. Pour les premiers, cela offre une opportunité de faire fructifier leur épargne de manière plus dynamique ; pour les secondes, c’est un moyen d’accéder à des financements sans nécessairement traverser les banques. Toutefois, un tel mouvement de capitaux nécessite un écosystème robuste, avec des acteurs capables de garantir l’exécution des contrats et des règles de jeu explicites et transparentes.
Comme le souligne Robert Paret Jr., prêter à une entreprise équivaut à investir dans une obligation, une forme d’investissement qui, selon lui, génère souvent de meilleurs rendements que de laisser son argent en dépôt à la banque. Il ajoute qu’investir directement dans une entreprise, c’est acquérir une part de celle-ci – autrement dit, devenir actionnaire – ce qui donne à la fois droit à une part des profits, et à une participation dans la gouvernance et la croissance de l’entreprise.
La question se pose alors: comment investir concrètement sur le marché des capitaux en Haïti, et quelles sont les bonnes pratiques à adopter ? Selon Robert Paret Jr., il est essentiel de traverser un intermédiaire spécialisé, capable de guider les investisseurs à travers les mécanismes parfois complexes de ce marché. C’est précisément le rôle que joue PROFIN, en facilitant à la fois l’investissement dans les obligations émises par des entreprises privées, et dans celles de l’État, comme les obligations de la Banque de la République d’Haïti (BRH). Comme promoteur actif du marché des capitaux haïtien, PROFIN met à la disposition des particuliers des outils et un accompagnement adaptés pour leur permettre de tirer profit des opportunités d’investissement disponibles, tout en contribuant au financement durable de l’économie nationale.
En résumé, le marché des capitaux élargit les options disponibles pour investir son argent, en complément des mécanismes bancaires traditionnels. Épargner à la banque reste une pratique saine et sécuritaire, surtout comparée aux méthodes informelles de gestion de l’argent encore répandues. Toutefois, comme le souligne Robert Paret Jr., le marché des capitaux offre des opportunités plus variées et potentiellement plus rentables. Il rappelle que chaque type de placement comporte un niveau de risque proportionnel au rendement espéré. Le modèle bancaire privilégie la sécurité, mais les rendements de l’épargne sont souvent inférieurs à l’inflation sur le long terme. Ce fait érode la valeur réelle de l’argent. À l’inverse, bien que plus risqué, le marché des capitaux permet à la fois d’accroître son patrimoine, et de soutenir l’économie haïtienne en finançant directement ses PME, moteurs essentiels de croissance et d’emploi.

DevHaïti