Brève

Une dépendance des transferts exacerbée par les crises

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L’économiste Etzer Emile affirme qu’avant le coup d’État de 1991 contre le président Jean Bertrand Aristide, le niveau des transferts de la diaspora vers Haïti n’atteignait pas encore 50 millions de dollars américains. Après le coup d’État suivi de l’embargo imposé à Haïti, cette situation allait sensibiliser la diaspora à la nécessité d’augmenter les transferts vers Haïti pour permettre aux familles de pouvoir faire face aux problèmes du moment. Ainsi de 1991 à 1994, les transferts sont passés de moins de 50 millions à 100 millions de dollars. De 1994 à 1998, ils sont passés à 327 millions de dollars. En 2011 après le séisme, le montant des transferts a atteint 1.5 milliard de dollars. En 2012, il atteint 2.29 milliards de dollars, soit environ 46 fois plus qu’en 1991. À ce rythme-là, il y a lieu de dire que les transferts de la diaspora deviennent plus prometteurs que l’économie du pays qui stagne ou se rétracte au fil des années.

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