Banque mondiale : 12 milliards de dollars pour les vaccins contre la COVID-19
La Banque mondiale a annoncé l’approbation d’un plan d’aide de 12 milliards de dollars pour garantir aux pays en développement l’accès rapide aux vaccins quand ils seront disponibles. Cette enveloppe servira à « financer l’achat et la distribution de vaccins, de tests et de traitements Covid-19 pour leurs citoyens », a précisé l’institution de Washington dans un communiqué publié en marge des réunions d’automne de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Selon elle, cela pourrait permettre de vacciner « jusqu’à un milliard de personnes ». Contrairement à une définition étroite de la dette publique, qui ne tient en général compte que de la dette de l’État,le système DRS intègre dans la notion de secteur public les entités financières et non financières, constituées ou non, détenues à 100 % par le secteur public, y compris les banques publiques de développement ou les intermédiaires financiers accordant des prêts de long terme mais n’acceptant pas de dépôts en espèces. L’endettement découlant de ces opérations est considéré comme une dette publique.
Sur cette base, le secteur public prêteur est qualifié de « créancier bilatéral ». En plus de l’État, le secteur public recouvre les agences officielles qui accordent des prêts concessionnels, comme l’United States Agency for International Development (USAID), les guichets de financement de tel ou tel ministère, à l’instar du ministère américain de l’agriculture, ou encore les banques spécialisées dans l’import-export ou les agences de crédit à l’exportation, comme l’Export-Import Bank des États-Unis.
Pour plus d’informations sur les concepts et les définitions utilisés afin de quantifier la dette dans le système DRS, consulter la toute dernière édition de la note DRS: What it Measures.
Ce qu’il convient de garder à l’esprit L’évolution rapide des marchés financiers, la prolifération d’instruments de dette complexes mais aussi la hausse des risques de surendettement soulignent la nécessité d’améliorer la qualité et la transparence des statistiques sur la dette. La qualité des données dépend de plusieurs facteurs, dont la clarté des concepts et des définitions utilisés, l’existence d’un système fonctionnel de notification et de gestion de la dette, une structure organisationnelle efficace et la solidité des compétences. L’équipe de la Banque mondiale en charge des statistiques sur la dette a apporté des améliorations notables aux statistiques des pays clients, grâce au partage d’informations pendant les missions d’évaluation économique sur le terrain mais également en rappelant l’importance des obligations de notification de la dette extérieure. Pour autant, les données sur la dette restent incomplètes, du fait notamment de la sous-notification des obligations des emprunteurs. Cette sous-notification, qui a pour effet de réduire la transparence de la dette, est elle-même souvent la conséquence d’un manque de capacités du pays à collecter ce type d’informations à des fins de gestion intérieure de leur endettement mais également des limites du cadre juridique. Parallèlement à notre soutien aux initiatives d’allégement de la dette face à la pandémie toujours active de COVID-19, nous continuerons à œuvrer pour combler ces lacunes à travers l’analyse et la réconciliation des données par rapport aux déclarations des créanciers.
Prochaines étapes
Nous nous employons à maximiser toujours plus les retombées positives des informations collectées pendant la crise qui s’annonce, afin de veiller à ce que les analyses de l’endettement reposent sur une comptabilisation aussi fine et complète que possible des encours de la dette publique et des obligations de service de la dette. Nous chercherons également à améliorer la transparence en publiant dans l’édition 2021 des Statistiques sur la dette internationale les profils de données des pays éligibles à l’Initiative de suspension du service de la dette sous leur forme désagrégée pour tous les pays du système DRS. Et, comme toujours, nous nous efforcerons d’améliorer la couverture, la qualité et l’actualité des statistiques sur la dette publique et la dette extérieure. Nous aidons notamment les pays à mieux cerner les instruments de dette , à étendre la couverture des données au-delà des sphères gouvernementales mais aussi à s’atteler aux aspects les plus délicats de la notification de l’endettement — nouvelles conditions de prêts, comptabilisation exacte des prêts/emprunts non conventionnels et complexité accrue des emprunts privés non garantis sur les marchés internationaux. Nous espérons aider ainsi les pays à améliorer la transparence de leurs statistiques d’endettement mais également à prendre en toute connaissance de cause des décisions de prêt et d’emprunt de manière à pouvoir prévenir ou atténuer une éventuelle crise de la dette.
Ce texte a été initialement publié sur le blog de la Banque Mondiale.
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