Brève
La délocalisation des usines n’est pas un chantage
Les usines textiles du Parc industriel métropolitain et celles de la route de l’aéroport n’ont pas pu travailler pour une deuxième journée consécutive ce vendredi. Dans une note publiée le 23 février, l’Association des industries d’Haïti (ADIH) avait expliqué que cette mesure a été adoptée en vue de protéger les ouvriers et les installations. Depuis trois semaines, des syndicats d’ouvriers protestent pour exiger 1 500 gourdes comme salaire minimum. L’ADIH déplore et condamne des attaques visant les usines. Dans une intervention sur les ondes Magik9, le jeudi 24 février, le vice-président de l’ADIH, Clifford Apaid, avait indiqué que le spectre de la délocalisation des usines n’est pas un chantage. « C’est une réalité objective ».
DevHaiti