Perspectives des deux pays avec l’arrivée du Président Abinader

Depuis sa campagne électorale, le président Abinader, leader du Parti révolutionnaire moderne, aborde la question haïtienne. Il a, lors de son investiture où le président haïtien Jovenel Moise a pris part, montré la nécessité d’une bonne entente avec nos voisins, le peuple haïtien. Pour le nouveau Président, les relations avec les États-Unis, Haïti et l’Espagne, seraient des priorités pour notre pays.
D’après les propos de Luis Abinader, les États-Unis, pays ou vivent 2 millions de Dominicains, représente notre principal partenaire commercial. Avec Haïti, puisque c’est notre voisin, il faut une bonne entente entre nos deux peuples. Enfin l’Espagne, en raison de nos circonstances historiques et étant donné qu’il est l’un de nos plus gros investisseurs soit 95% de l’investissement dans les hôtels en République dominicaine.
Le nouveau directeur de l’Institut pour l’émigration, Wilfredo Lozano, acceptant ce qui a été soulevé par le président Abinader, a déclaré dans un communiqué que « pendant cette administration la loi générale sur l’immigration sera renforcée et nous envisageons l’entrée formelle des travailleurs haïtiens. Par conséquent nous aurons besoin d’une réponse articulée pour une entrée ordonnée où les travailleurs haïtiens entrent dans le pays documentés, et c’est pourquoi nous devrons frapper aux portes du gouvernement haïtien afin qu’il puisse fournir des documents à ses citoyens ».
Dans une interview que le président Abinader a donnée mardi 1er septembre à la chaîne de télévision américaine CNN, répondant à l’une des questions sur Haïti dont près de deux millions de ses citoyens vivent à Saint-Domingue, le président a martelé que la priorité est de se conformer à la loi sur l’immigration, et que tous les Haïtiens qui vivent dans le pays doivent l’être légalement. Le premier citoyen dominicain soutient que les travailleurs temporaires doivent être sous le contrôle des deux gouvernements, ils peuvent travailler en République dominicaine temporairement et ensuite retourner dans leur pays.
« Je plaide également pour un travail commun des deux pays frontaliers, avec des accords mutuels pour contrôler la contrebande, le trafic d’armes et le trafic illégal, » a-t-il déclaré tout en notifiant que si les institutions formelles fonctionnent dans chaque pays, la frontière sera très bénéfique pour tous.
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